Depuis fin 1964 et le retrait de la gamme de la 250 GT Lusso, Ferrari ne dispose plus d’un modèle intermédiaire entre la berlinette sportive et le coupé 2+2. Et c’est en mars 1966, à l’occasion du Salon de Genève qu’est présentée celui qui va jouer ce rôle, en s’intercalant entre la 275 GTB et la 330 GT 2+2. Le dessin de Pininfarina associe le museau de la 500 Superfast à l’arrière de la 275 GTS. On retrouve d’ailleurs sur les ailes avant les ouïes caractéristiques de la 500 Superfast. Son châssis repose sur des suspensions indépendantes aux quatre roues. La production s’échelonnera jusqu’en 1968 sans évolution particulière, avant de céder la place à la 365 GTC. 

Le modèle proposé ici fut vendu neuf en mars 1967 par le Garage Francorchamps, directement à son dirigeant Jacques Swaters, qui la gardera relativement longtemps. En effet, ce n’est qu’en 1989 qu’elle changera de main pour rejoindre la collection de Fabrizio Violati. Anna Ferretti en sera la troisième propriétaire en 2014, avant de la céder trois ans plus tard à son actuel détenteur. En 2018, le moteur a été refait par Donati, (Suisse), tout comme une importante rénovation fut entreprise. Elle comprend sa trousse outils (partiellement complète), son attestation FFVE de 2018, son dossier Ferrari Classiche ainsi qu’un rapport de Marcel Massini de mars 2024, tout comme son historique de facturation ou encore son manuel d’utilisation dans sa pochette.