En octobre 1976, le Salon de Paris marque une fois encore une étape importante dans l’histoire de Ferrari avec la présentation de deux nouveaux modèles : la 512 BB et la 400. Une étape d’autant plus importante que, pour la première fois, est proposée une boîte de vitesses automatique sur un modèle de la marque.

D’un point de vue esthétique, la 400 diffère peu de la 365 GT4 2+2 qu’elle remplace : le papillon central des jantes est remplacé par cinq boulons, quatre feux plus grands remplacent les six à l’arrière et une discrète lèvre est ajoutée à la base du pare-choc avant. À l’intérieur, les sièges ont été redessinés. En 1979, la 400 adopte un système d’injection directe K-Jetronik Bosch à la place des traditionnels carburateurs et prend un i dans sa dénomination. La boîte automatique rencontrera un grand succès puisque 67% de la production des 400i en sera dotée.

C’est d’ailleurs le cas du modèle présenté ici, un des 161 produits ainsi en 1982 et livré pour la première fois, en France, par les établissements Charles Pozzi. De l’époque, elle conserve encore ses plaques d’immatriculation noires, ses carnets et son entretien documenté, tout comme un rare téléphone, quasi préhistorique ! À noter enfin qu’elle fut exposée pendant un an, et jusqu’en février 2024, au Museo Enzo Ferrari à Modène comme cela est indiqué sur l’attestation fournie, qu’elle fut révisée en février 2022 et sera livrée également avec sa roue de secours et sa trousse à outils.